I'm losing my favorite game (2)

Publié le par l' impudente

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On en a marre d'être sages, on veut être saugrenus, on veut se piquer d'idées folles. On veut tabasser les bonnes vieilles conventions.  On a avalé de travers les règles de grammaire, les codes de propreté et les manuels de savoir vivre. On se mouche dans le revers de sa manche, on couche avec son voisin, on dit bye bye Platon, tu peux garder ta raison, on se cure les dents avec sa carte d'électeur, on parle aux morts sans austérité, on rit des vivants avec lubricité, on couche à droite, on rit à gauche, on s'esclaffe fort et on laisse couler sa bave. ON EST DES ANIMALS. On ne compose pas le passé, n'accorde le présent avec rien. On ne dit plus je vous en prie, on dit Moi d'abord. On glisse sur le parquet, c'était pour la choré, on laisse la tache de vin, c'était pour la déco. On se prend un rail de tapage nocturne, on laisse ses rêves sniffer le réel. On ne s'excuse pas, on recommence (je sais qu'au fond t'as bien aimé). 

 

 

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ON est libre comme de l'huile sur du feu, comme de l'eau sur de l'huile. On ne se mélange pas, on se distingue. On fuck le purgatoire, un blocus au Paradis, on customisel'Enfer. On ne craint plus le malheur, on n'a que l'imagination de la joie.
 
IL Y A DU JEU DANS L'ETRE.
 
On dévale la montagne escarpée des contraintes pour s'affaler dans le plaisir. On fume des clopinettes et on se déguise en Rien avec des plumes dans les fesses. On regarde la météo de la veille en tirant les cartes de la genèse. On fait le monde comme s'il n'existait pas, on se marre de ce qui a foiré, on n'oublie rien : on n'y pense plus. On ne va ni de l'arrière ni de l'avant, on fait les essuie-glaces. On ne veut plus de paix ni de gardiens de la paix BON DIEU on veut des choux et de la pâte à choux. On ne se couche plus on fait des siestes, on ne cuisine plus on prend les restes, on ne patiente plus, on se sert et on lèche son assiette, on en redemande - encore ! Et ça nous arrange. Que ça vous dérange. On sait que si "la prison débouche sur une autre prison, le couloir ouvre un autre couloir, rien ne débouche nulle part", on préfère encore danser, s'exciter, tourbillonner avec les vagues et entraîner notre esprit vers un infini illusoire. 
 
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A
<br /> je suis devenu fan de ton blog je pourrai passer des heures a lire ce que tu écris c'est vraiment génial ce que tu fais bon courage et continues a m'émerveiller bizzzzzzzzzzzzz<br /> <br /> <br />
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